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HOOT is a printed conversation, a transcribed dialogue with a worker in the field of art, a collective around the notion of work as an activity, method, environment, symbol and necessity. Each issue will be transcribed according to the language used and shared in the conversation.

HOOT est une conversation imprimée, une série d’échanges retranscrits avec un·e travailleur·euse du champ de l’art ou un collectif, autour de la notion de travail en tant qu’activité, méthode, environnement, milieu, symbole et nécessité.
 Chaque saison, de l’automne à l’été suivant, qu’il s’agisse d’un mercredi ou d’un dimanche, HOOT propose à ses lecteur·rice·s, une discussion que nous espérons passionnée, à bouches déliées. Chaque numéro sera écrit selon la langue utilisée et partagée lors de la conversation.

HOOT 10 — été 2023
Eugénie Zély

J’écris cette introduction après avoir discuté plusieurs fois avec Eugénie. Au téléphone, à Marseille, au lit, à l’atelier. Nous échangeons encore par textos, on prend des nouvelles. La revue part à l’impression demain. Eugénie a lancé un nouvel appel à contributions pour la revue C’est les vacances et elle a été sur la tombe de Marguerite Duras. Elle a pris un objet qui était dessus. Une coquille d’huître patinée, trouée, grise comme le granit, friable comme la terre de cadavre, moite et putréfiée en climat tempéré. Cette relique est-elle un vol ou juste une circulation de symboles en hommage à une personne à laquelle deux autres pensent encore ? Voler et circuler ! Et combien ont vu et regardé ce reste déposé sur cette tombe, ce résidu de manteau rigide d’une huître molle, elle aussi morte ? Est-ce qu’il y aurait quelque part une coquille de Marguerite Duras sur une tombe d’huître ? Vous n’aurez pas la réponse dans ce numéro mais si vous l’avez, écrivez-nous.

Langue / Language : Français
Disponibilité / Availability :
Prix / Price : 8€

HOOT 9 — winter 22-23
Moyra Davey & Sophie T. Lvoff

The 9th HOOT pops up for the winter 2022-23, but the conception of this issue started well over a year ago at our beloved Plage Avant (Traduttore, traditore’s studio, Marseille).
 We met Sophie T. Lvoff at many openings and art related events in Marseille these last few years, having a practice that appears mainly as photography, Gufo got curious about all the processes that she uses which involve sound, installation, writing… and more. She welcomed us in her studio of the city of Marseille where she recently settled.
 We found out about the “trompe-l’œil” of this iconic checkered table, witnessed the installations of translucid and colored objects evolving on the sunny wall, and looked through her photographic chamber it’s called a large-format camera, but this is funny… For this issue, Sophie suggested to interview another artist, Moyra Davey, who also works in photography and writing, and appeared to have shared experiences too.
 The topics of everyday life, intimacy that images embody in both their works, take another dimension as soon as their thoughts, voices and writing expand and express the entirety of their gestures.
 This issue is the first interview between two native English-speaking artists, who have ties to the French language from childhood.
 The penpals are the main characters of that encounter where we are very welcome to join in their very generous conversations. This is only an excerpt of a long and well referenced correspondence.

Langue / Language : English
Disponibilité / Availability :
Prix / Price : 8€



HOOT 8 — automne 2022
Carla Adra

« Et quelle place donnes-tu à la conversation dans ta pratique ?

La parole prend énormément de place. Peut-être que plus récemment, la question du son comme moyen de faire, de créer du lien est apparue. Une sorte de lien invisible qui résonne entre les personnes. Et puis, la parole. L’échange devient le premier moyen de faire contact. La conversation est la première étape à la construction de mes performances, de mes sculptures. La conversation c’est ce qui me permet de rebondir. »

Langue / Language : Français
Disponibilité / Availability :
Prix / Price : 8€

HOOT 7 — spring 2022
Inventory & Giselle's books

Invités par HOOT, Inventory et Giselle’s Books se sont entretenus autour de leurs projets de publications, voyages, passés et à venir, mais aussi de manière plus significative de leur présent.
 Si ces conversations aident à nous renseigner sur leurs activités en tant que collectif, elles dévoilent surtout leur capacité à naviguer le temps avec un regard particulier.
 À partir de leur journal éponyme, au travers leurs interventions, leurs vidéos et leurs expositions, dont A doctrine of scattered occasions à Giselle’s Books en 2021, ce numéro de HOOT nous aide à lever les zones d’ombre dans la pratique confidentielle mais subversive de Inventory.

Following Giselle’s Books’ invitation of Inventory to its Marseille space for an exhibition in August 2021, we wanted to convey some of the junctures of our interest in their methodology through these conversations with two of its founders, Paul Claydon and Adam Scrivener. Their eminently important work is also crucial to understanding the ramifications of a discipline that shies away from uniformity and preconceptions. Through our questions, we have attempted to capture the central inquiries that they engage with as much in their eponymous journal as in their more recent works, such as the exhibition A Doctrine of Scattered Occasions. From loss to discovery, Giselle’s Books and Inventory follow the itinerary of singular journeys in the pages that follow.

Langue / Language : Anglais
Disponibilité / Availability :
Prix / Price : 8€

HOOT 6 — hiver 2021-2022
Vir Andrès Hera

Été 2021, Vir Andrès est à Marseille, en résidence aux ateliers Triangle-Astérides. Nous nous sommes aperçu·e·s furtivement à un banquet intitulé « Le temps que l’huile se colore » que nous avons préparé avec les différent·e·s membres de l’atelier Vé. Il y avait des bols de glace qui fondaient, des soupes et des préparations fruitées, à la coriandre, aux abricots, au fenouil, des brioches et des chapeaux en pain. Vir était accompagné d’ami·e·s. Il a demandé « Où est Gufo ? » alors je lui ai proposé de nous rencontrer bientôt, dans son atelier. Nous avons regardé quelques vidéos : pendant l’une d’entre elles, j’ai fermé les yeux. Les voix étaient plurielles, avec des inclinaisons, des nuances, des accents. Nous avons alors discuté de la nécessité des oralités ondoyantes et multiples. L’invitation pour des conversations au sein de la revue était alors lancée.
 Dans ce numéro, vous trouverez également une conversation-rencontre initiée par Vir Andrès Hera avec Claire Finch, écrivain·e de manifestes et protocoles gouines pour un monde post-apocalypse.

Langue / Language : Français / Anglais
Disponibilité / Availability :
Prix / Price : 8€

HOOT 5 — automne 2021
Agathe Boulanger, Grégoire Devidal, Gwendal Raymond

Cet été j’ai rappelé un ami, Grégoire Devidal, pour lui demander de ses nouvelles depuis que nous sommes chacun·e parti·e d’Amsterdam où nous y avons partagé quelques années. Il m’a parlé d’un projet de podcasts avec Agathe Boulanger et Gwendal Raymond.
 Ayant partagé des moments de vie, de création, de tension, de doutes et beaucoup de moments de travail, il m’est apparu comme une nécessité de proposer ce nouveau numéro de HOOT à ces trois artistes. La parole et l’écriture sont au centre de leur pratique et de leurs recherches. Je leur ai alors confié mon questionnaire habituel pour m’effacer de la trame de ces conversations et laisser place à une nouvelle forme de dialogue : celui qu'iels se partagent sans que je ne les écoute, sans que je n'intervienne. Iels parlent entre-elleux, se questionnent et se meuvent comme autant d’échos infinis sur des parois fluides. Leurs échanges m’ont évoqué ceux des personnages des Vagues de Virginia Woolf dans la manière dont ils s'interpénètrent, dont l’identité des orateur·rice·s valse et les échanges se relaient plutôt que se répondent.

Langue / Language : Français
Disponibilité / Availability :
Prix / Price : 8€

HOOT 4 — septembre 2021
The Soft Protest Digest

The Soft Protest Digest centre ses recherches sur l'histoire de l'alimentation, de l'agriculture et des liens sociaux et politiques qui constituent une culture alimentaire. Le collectif croit en l'utilisation de la narration comme moyen de créer ou d'adapter des traditions alimentaires, des recettes et des façons de se nourrir qui tiennent compte de l'héritage culturel et des liens émotionnels entre celleux qui mangent et la gastronomie locale, dans une quête de résilience alimentaire.
 Gufo a souhaité rencontrer les membres de ce collectif afin d’explorer les nécessités alimentaires dans lesquelles s’inscrit The Soft Protest Digest. Et puis, très vite, une intrigue s’est créée autour du nom de ce collectif : qu’est-ce qu’une douce manifestation ? Quels sont les liens avec l’alimentation ? Pouvons-nous doucement contester ? C’est-à-dire sans frustration ni violence ? Ce nom a fait écho à une édition dont j’ai imprimé le titre il y a quelque temps, il s’agit de « Radical softness as a boundless form of resistance »* (dont la traduction pourrait être Une douceur radicale comme forme infinie de résistance). Pouvons-nous associer douceur, résistance, radicalité et alimentation ? Gufo vous invite alors, à lire nos conversations qui divaguent mais surtout à imaginer des banquets partagés dont la joie et les ventres pleins seront les témoins d’onctueuses révoltes.
*Gender Fail, 2020

Langue / Language : Français / English
Disponibilité / Availability : ❌
Prix / Price : 8€

HOOT 3 — july-august 2021
Kamile Krasauskaite

Last year, on a summer night in Marseille, someone, within all the hungry people I am meeting during my dinners, specifically set her attention on my projects. Later during the fall I received a call from Austė ZDANČIŪTĖ, the cultural attache at the Lithuanian embassy in France, who introduced me to Kamilè Krasauskaitè. Since that fall, we kept on exchanging and making future plans in France where she would have a residency. The more we chatted, the closest we began. Kamilè is a almost-thirty-years-old Lithuanian artist that has been including sourdough bread in her work and builds a poetic and mesmerising world around that dimension of food, fermentation, senses, environment, rituals… Through our communication I decided to share that encounter that we managed to welcome in Marseille. We kneaded some bread together, shared it in a forest of Marseillais sunflowers, walked the streets, met people, questioned and compared artists' lives in Europe. This issue might be an excerpt of all the long conversations we had, it was hot and sunny in Marseille, it was in June.

Langue / Language : English
Disponibilité / Availability :
Prix / Price : 8€

HOOT 2 — juin 2021
Liv Schulman

Nous avons rencontré Liv par écrans interposés, en regardant un épisode de la mini-série « Que Faire ? ». Des phrases en sous titre se collaient à nos pupilles et se fixaient quelque part dans nos souvenirs. Le sous-titrage, comme la transcription d’une conversation, sont deux manières textuelles de traduire des paroles, des oralités, des environnements et des atmosphères. Le sous-titrage est le plus souvent synchrone avec le dialogue, au bas de l’écran ou parfois, comme au Japon, sur le côté. Les transcriptions que vous vous apprêtez à lire, elles, ont déjà eu lieu mais nous pensons que votre lecture les raviveront. Ces textes de paroles traduites s’accompagnent d’images-souvenirs. On se remémore, on oublie et puis on retrouve des archives. On essaie alors d’assembler les éléments, et avec ceux qui manquent, on invente. Parler avec Liv afin de tenter de saisir les silences et les mécaniques spéculatives laissés après la lecture des sous-titres de ses vidéos. Que faire ou plutôt… comment faire avec ces phrases engluées qui ressurgissent parfois ? « Creativity is the unbearable desire. Is the everyday’s expression of failure » / « It’s not frustration that is revolutionary. It is revolutionarities that get frustrated ».

Langue / Language : Français
Disponibilité / Availability : ❌
Prix / Price : 8€

HOOT 1 — mai 2021
Fanny Lallart

Gufo a rencontré Fanny après qu’elle ait déposé quelques revues SHOW à Giselle’s Books, une bibliothèque indépendante à Marseille. Nous nous sommes retrouvé·e·s au parc Longchamp et puis iel lui ai proposé de participer à la revue pour le mois de mai. Iel a attendu quelques jours sa réponse et nous avons convenu d’un rendez vous en visio pour une première conversation : Marseille - Montreuil. Nous avons enlevé les caméras après s’être vu·e·s et nous avons commencé à échanger. Il était 18 ou 19 heures, le soleil s’est couché et nous avons raccroché. Nous nous sommes rappelé·e·s, il fallait revenir sur certains points abordés, les détailler et en démasquer d’autres. Fanny n’était plus à Montreuil mais chez des ami·e·s plus au sud; il y avait une montagne, parfois un peu de vent, c’était peut-être les Cévennes. Notre dernière rencontre s’est faite à Marseille, irl. Fanny nous a apporté un Cash à gratter mais nous avons perdu.
 Fanny Lallart vit et travaille à Montreuil. Diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’art de Paris-Cergy (ENSAPC), elle écrit en 2019 un recueil intitulé 11 textes sur le travail gratuit, l’art et l’amour pour son diplôme de fin d’études. Elle y questionne l’ambivalence de l’enseignement artistique, les rapports économiques du post-diplôme, les contradictions de l’institution, les rapports de force entretenus dans un système de précarité généralisée. Entre pratiques collectives de réflexion et transmission par l’écriture, le travail de Fanny Lallart s’articule autour du partage de la parole. Réfléchir en groupe, rencontrer les acteur·rices d’alternatives aux systèmes dominants, apprendre collectivement les un·es des autres et écrire, constitue l’essentiel de sa pratique artistique.

Langue / Language : Français
Disponibilité / Availability : ❌
Prix / Price : 8€

HOOT 0 — mars-avril 2021
SISSI Club

avec Clara Buffey, Julien Carpentier, Clara Cimelli, Léo Dupré, Gufo, Nicolas Emmanuel Perez, Chloé Sapelkine, Sophie Varin, Rémy Bourakba, Sarah Netter, Yassemeck, SISSI Club

Ce numéro 0 est une réponse à l’invitation du Sissi Club, à Marseille, lors de l’exposition collective The Way of the Drunkard, du 11 Mars au 25 Avril 2021, en initiant des rencontres avec chaque artiste invité·e. Nous nous sommes attendu·e·s sur des plateformes de communication en ligne, téléphoné·e·s, vu·e·s. Le plus souvent, l’après-midi, parfois le soir ou selon les décalages horaires. Nous avons posé deux ou trois questions à chacun·e, comme on fait connaissance, avec intrigue et plaisir.

Langue / Language : Français
Disponibilité / Availability : ❌
Prix / Price : 8€

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